L’arrivée du numérique sur le marché a permis de démocratiser les appareils photo. Avant, les pellicules et le développement des images coûtaient très cher et il n’était pas possible de recommencer vingt fois une prise de vue pour trouver les bons réglages. Aujourd’hui, plus besoin de connaissance particulière, tout le monde peut en faire et l’on a même tendance à en faire un peu trop au point de ne plus vivre les évènements à travers ses propres yeux. Passons en revue les différents types d’appareils qui existent et voyons pour quels utilisateurs ils conviennent.
Le smartphone.
Le smartphone est devenu l’outil de la photo instantanée et spontanée. On voit quelque chose qui nous plaît, qui nous interpelle, qui nous fait rire, on sort l’appareil. C’est presque comme si l’on cherchait à se constituer de petites preuves pour dire aux amis « si si, j’y étais », « oui, je l’ai vu », « tiens regarde, j’ai vu ça ». C’est donc une image que l’on prend dans le but de la partager ensuite. Mais attention, les smartphones les plus récents intègrent des technologies toujours plus évoluées, et ont un rendu, une résolution d’image qui rivalise parfois avec les appareils professionnels.
Le compact.
Le compact est fait pour l’adepte de la photo souvenir. L’appareil est rangé la plupart du temps et sera placé scrupuleusement parmi les objets à ne pas oublier pour les repas de famille, les soirées entre amis et, bien entendu, les départs en vacances. Il est fait pour celui qui veut immortaliser des moments importants pour les partager, les revoir à souhait ou les imprimer. Il doit être solide, petit, polyvalent (en intégrant un très bon zoom notamment), voire être étanche. Là encore, c’est le moyen d’avoir un bon rendu d’image, sans avoir de connaissance en photographie.
Le bridge.
Il est le partenaire idéal pour les amateurs de voyage. Il est conçu pour ceux qui veulent profiter des fonctions automatiques et intuitives du compact, tout en ayant la main sur certains paramètres afin d’améliorer la qualité ou la profondeur de l’image. Le bridge est aussi bien conçu pour les évènements sociaux que pour les sorties photo. C’est une bonne manière d’appréhender les réglages avancés de l’appareil photo avant de se lancer dans l’aventure du reflex.
Le boîtier reflex.
Le reflex est fait pour l’utilisateur patient, prêt à apprendre à manipuler les réglages avancés, à changer d’objectifs, à appréhender la vitesse d’obturation, l’ouverture et la profondeur de champ. On dit souvent que c’est l’instrument du connaisseur, il s’adresse en réalité à un public assez varié. D’abord aux frimeurs qui n’assument pas le compact et qui achèteront les modèles pros pour rester en mode automatique. Ensuite aux débutants curieux d’apprendre à maîtriser les jeux d’optiques. Les modèles « entrée de gamme » sont particulièrement bien adaptés à ces utilisateurs. Lorsque l’on saute le pas des fonctions automatiques vers les réglages manuels, il est intéressant d’avoir un boîtier qui soit simple à manipuler. C’est un bon deuxième boîtier pour les pros. Le reflex semi-professionnel est fait pour l’amateur connaisseur, qui souhaite réaliser des photos d’excellente qualité. Les professionnels ont leur propre gamme.
Les appareils « old school ».
Pour les collectionneurs et les passionnés, il existe encore tout un tas d’appareils photo argentiques prêts pour une seconde vie. Il existe même une tendance à reprendre des ovnis comme le Polaroïd. Il faut avoir certains moyens pour retrouver et acheter les pellicules, avoir des contacts avec un labo de développement (certains clubs photo en ont encore), ou monter sa propre pièce de travail.